La Journée de la sécurité privée est un jour de célébration et de reconnaissance pour les 833 employés que compte actuellement le secteur dans la province, où travaillent également 18 entreprises agréées. L'événement, qui s'est déroulé à l'IFEMA, a permis de décerner des mentions d'honneur à 50 professionnels qui se sont distingués dans l'exercice de leurs fonctions et qui ont aidé la police nationale et la garde civile dans la lutte contre la criminalité et la protection des citoyens. La subdéléguée Catalina Madueño a remercié "le travail et le professionnalisme", ainsi que la coopération "loyale et responsable" avec les forces et les corps de sécurité de l'État. "Nous devons tous travailler ensemble dans la lutte contre la criminalité, avec générosité, de manière coordonnée et avec l'objectif commun de faire de Jaén un lieu sûr", a insisté la chef du gouvernement de la province.
Trois de ces mentions honorables étaient de type A, celles qui reconnaissent les mérites d'un agent de sécurité dans la résolution d'un délit et l'arrestation du délinquant, avec un risque évident pour son intégrité physique. Juan Antonio Franco a reçu l'une de ces distinctions pour avoir empêché l'évasion d'un détenu du pénitencier de Jaén. Un autre prix a été décerné à Antonio José López Expósito qui, alors qu'il n'était pas en service, a été témoin de l'écrasement d'un cycliste à Úbeda, a suivi le conducteur et l'a retenu jusqu'à l'arrivée de la police nationale, qui l'a arrêté. Le troisième prix a été décerné à l'entreprise Mega2, pour sa collaboration constante avec la police et la Guardia Civil. "Vous avez tous contribué à constituer une force loyale et complémentaire", a déclaré le subdélégué.
Ana Belén Blanca, agent de sécurité, s'est exprimée au nom de tous ses collègues pour demander l'entrée en vigueur des nouvelles réglementations régissant le secteur. Elle a également demandé que les femmes aient un poids plus spécifique dans la profession et qu'il y ait une plus grande sensibilisation sociale pour lutter contre le fléau de la violence de genre.
Lors de cet événement, deux des problèmes dont souffre la profession depuis des années ont également été abordés. Le plus grave est celui de l'intrusion, de ces personnes et entreprises qui usurpent le rôle des agents de sécurité privée et agissent comme des "pirates". La subdéléguée a offert son soutien au secteur pour lutter contre cette situation. "Nous devons l'éradiquer par tous les moyens possibles", a-t-elle expliqué. À cet égard, au cours de l'année écoulée, 16 propositions de sanctions ont été présentées, dont huit très graves, entraînant d'importantes amendes financières. L'autre problème majeur qui semble ne pas avoir de fin est celui des fausses alertes. Depuis le début de l'année, les systèmes d'alerte ont sonné 688 fois. Seules 34 d'entre elles étaient réelles. Ce dysfonctionnement des appareils est principalement dû à la "négligence et à l'oubli" de leurs propriétaires. En fait, on estime que seul un faible pourcentage des fausses alarmes est imputable à des défaillances des systèmes de sécurité.
Source : Journal de Jaen